Lasagnes manquées, leçon retenue

Jean Le Dindon, auberge typique du pays du Mézenc

À Chaudeyrolles, on aime les plats mijotés, les herbes cueillies du matin… et la sincérité.
C’est pourquoi aujourd’hui, on prend un moment pour revenir sur un avis client négatif reçu il y a quelques jours. Pas pour se justifier — mais pour reconnaître. Parce qu’un restaurant, ce n’est pas un décor figé. C’est une équipe, une cuisine vivante… et parfois, une journée qui tourne de travers.

Que s’est-il passé ?

Ce midi-là, le menu proposait deux options :

  • Truite fario, cuite à la perfection avec sa sauce au thym citron,
  • Lasagnes du chef, préparées en avance pour affronter la montée en charge.

À 12h15, les premiers clients s’installent. Tout semble sous contrôle. Et puis… non.
Une erreur dans la cuisson. Des lasagnes qui ne prennent pas comme prévu. Trop longues à réchauffer, trop risquées à servir. À 13h15, il faut trancher : elles ne sortiront pas de cuisine.

L’erreur

Ce jour-là, nous avons :

  • Tardé à vous prévenir.
  • Oublié d’être transparents.
  • Et surtout, oublié de faire un geste pour compenser l’attente et le manque de choix.

Ce n’est pas dans nos habitudes. Mais cela s’est produit. Et ce retour client, dur mais juste, nous a permis d’en prendre pleinement conscience.

Ce qu’on retient

Dans un petit restaurant comme le nôtre, tout est fait maison, et parfois… la maison vacille.
Mais ce n’est pas une excuse. Alors on améliore :

  • Une meilleure communication en salle,
  • Une plus grande anticipation des volumes,
  • Et surtout, la capacité à reconnaître nos manquements au moment où ils se produisent.

Et maintenant ?

On continue à cuisiner avec amour, à accueillir avec le sourire, mais on garde cet épisode en tête. Parce qu’on ne veut pas que ce genre de déception se reproduise.

Merci au client qui a pris le temps d’écrire son ressenti.
C’est aussi comme ça que notre auberge grandit.

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